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Immobile et agité
6 mars 2014

Au début, à l'adolescence, quand on est malade

Au début, à l'adolescence, quand on est malade (du corps ou de la tête), on se dit que même si ça va pas passer c'est pas grave, que c'est une forme de richesse qui nous rendra plus fort face au monde. Sauf que ça cause notre inadaptation perpétuelle qui finit, échec après échec, par nous décourager entièrement, par ne même plus nous faire concevoir l'idée qu'on puisse un jour surmonter la chose (qu'on n'arrive pas à appeler autrement, là par exemple j'ai eu une pause de dix minutes après "surmonter", rien ne venait). Les exemples fourmillent : la déchéance, c'est dix ans après l'adolescence. Ceux qui vont en s'améliorant étaient de faux souffrants.

Bien sûr que l'écriture est tout autant un devoir que durant l'adolescence, que ça a toujours été les mots que je recherchais (pour faire cheminer avec rage, contrairement à la voix orale qui suit des voies plus douces - qui ont aussi leur utilité), mais si maintenant j'ai de plus en plus honte que ce soit toujours un devoir, que je refuse l'idée, que je fais comme si je pouvais me cacher que c'est ce qui a le plus d'importance, c'est parce que ça a l'air de faire rire le monde. Ça le faisait déjà rire au début mais la jeunesse pardonnait tout. Là les choses deviennent de plus en plus sérieuses, on n'a plus le droit aux faux devoirs, seuls les vrais existent. Mais pourquoi sont-ils plus "vrais" ? Et quelles doivent être ces "choses sérieuses" ?

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