Correspondance d'hier

Correspondance d'avant-hier

Correspondance d'hier

Correspondance d'avant-hier

Cette nuit j'ai rêvé que je regardais une vidéo de moi de quand j'étais petit où je chantais avec trop la classe. J'avais les cheveux longs et de vraies attitudes d'icône pop groovy décontractée (ce que je rêve d'être ; ni chanteur de variété ni rockeur mais entre les deux). Je me disais que ça devait être avant la mort de ma mère car je bougeais de manière souple et fluide, alors qu'après j'ai eu le cou raide par mimétisme. Comment retrouver l'aisance ? Toute ma recherche se résume à ça, à une aisance perdue (à jamais ?).

D'où vient cette anomalie, cette erreur de parcours d'avoir choisi le dessin et l'écriture alors que ça me tombe des mains ? Est-ce que c'était un "refuge" plus facile, plus silencieux, m'engageant moins ? Mais à l'inverse, toute cette musique que j'ai sans cesse dans la tête toute la journée, n'est-ce pas cela le vrai "refuge" ? Grandir ce serait enfin prendre le temps de tracer des traits et des mots ? Mais pourquoi forcément devoir choisir ?

Correspondance d'hier

Correspondance d'avant-hier

Il y a un truc que je m'étais jamais vraiment dit, cette fois je me le dis : c'est parce que je culpabilise pour tout que tant qu'à faire je vais dire ou faire des trucs vraiment culpabilisants qui dépassent la mesure et l'autorisation du monde, comme ça au moins je saurai pourquoi je culpabilise. C'est une forme d'autodestruction comme une autre. Schéma très banal, je sais. Et pourtant j'ai grandi sans la religion ! Comme quoi, ça revient au même. "Judéochristianisme", mon cul ! C'est en nous et bien en nous.

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