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Immobile et agité
16 septembre 2013

J'ai mal aux jambes, c'est pas croyable. Je ne

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J'ai mal aux jambes, c'est pas croyable. Je ne pourrai bientôt plus penser. Beckett, Fin de partie


Correspondance d'hier

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13 septembre 2013

Je ne comprends pas la temporalité du monde

Je ne comprends pas la temporalité du monde social. Le but de chacun c'est bien sa recherche personnelle de vérité, non ? Cela demande donc de la progressivité, des éclaircissements qui se font petit à petit (rarement des éclairs soudains ; et même quand ceux-ci arrivent, c'est après de longs tâtonnements de pensée), donc pourquoi ce flot pressé, ces exhortations au "dynamisme", à la "réactivité" ? On dirait une masse débile de gens déboulant en criant "il faut travailler, il faut travailler", comme si c'était ça le "travail", comme si c'était débouler. 

Mais d'un autre côté (car ma quasi-dyspraxie a deux faces), je ne comprends pas non plus la temporalité du monde artistique. Il faut passer deux cent ans sur un projet, fignoler les détails jusqu'à en perdre le sens premier, consacrer sa vie à son "bureau", à son "atelier" (termes du monde du travail, ha ha, pris en flag' les "artistes" !). Quant à l'éditeur, c'est le plus tard possible qu'il publiera l'oeuvre finie, histoire que l'auteur s'en sente loin et puisse la renier pour ne penser qu'à la prochaine qu'il lui donnera. Malins les gars, de vrais patrons pervers !

Ni l'un ni l'autre système ne conviennent à mon tempérament immobile et agité.

Correspondance d'hier

12 septembre 2013

Correspondance d'hier

11 septembre 2013

Déjà qu'il faut du chemin pour qu'une motivation

Déjà qu'il faut du chemin pour qu'une motivation ou une résolution soit ancrée dans ma tête, alors si en plus les autres ne me tendent pas la main, c'en est fini. J'ai déjà trop à faire avec ma tête (agitée) pour que mon corps puisse être "opérationnel", comme ils disent (du coup je suis immobile).

Mon amoureuse, il n'y a qu'elle qui permet la vérité. Avoir trouvé l'Amour c'est bien plus que "trouver", c'est enfin Chercher ce qui est vraiment soi.

Correspondance d'hier

10 septembre 2013

Correspondance d'hier

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9 septembre 2013

Mes trois années de lycée furent immobiles et

Mes trois années de lycée furent immobiles et agitées : j'en ai créé une légende. Je fuyais la plupart des gens et le soir j'éructais, prisonnier dans ma tête. Un bouillonnement de gribouillis naissait sous mes doigts (agités), tandis que mon corps se contentait de son cocon (immobile). J'entendais les signaux que m'envoyait la musique, mais je fixais le sol. Il faut dire qu'à la fenêtre il n'y avait que des immeubles mornes (mais l'adolescence trouve son morne partout, certes).

Correspondance d'hier

6 septembre 2013

Comme tout ce que je fais cloche ou recueille

Comme tout ce que je fais cloche ou recueille l'indifférence, je prends parfois la décision de ne plus rien faire du tout (dans les choses). Bien sûr, soit c'est rageant de mon côté car j'aimerais bien prendre part aux festivités (du coup je piétine en ayant hâte d'ouvrir ma gueule), soit mon silence et mon immobilité me sont reprochés pour les raisons que l'on comprend. Je me dis donc qu'il faut que j'en fasse quand même une partie (de ces choses) mais que je ne prenne tout de même pas le risque (inutile, vu ce que ça m'apporte) d'en faire l'autre partie : cela me semble une bonne manière de couper la poire en deux. Et bien entendu, la partie que j'ai faite n'est pas comprise et l'on me réclame la partie que j'ai laissée. Gag tellement prévisible qu'il n'est jamais drôle.

Correspondance d'hier

5 septembre 2013

Correspondance d'hier

4 septembre 2013

Je ne souhaite plus dessiner, je ne souhaite plus

Je ne souhaite plus dessiner, je ne souhaite plus écrire, je ne souhaite plus avoir un "métier" (l'ai-je déjà souhaité ?), alors qu'est-ce qui fait que tout n'est pas devenu vide, que je ne m'ennuie pas ? Eh bien justement le fait que je n'aime pas le monde ! Vive ce non-amour du monde ! Ce non-amour du monde demande tellement de concentration, d'acharnement, de travail pour en faire partie (du monde) que cela me prend tout mon temps et qu'ainsi je n'ai plus de temps pour penser à mon vide artistique. Le temps du monde a remplacé le temps de l'art, avec des années de retard par rapport à ce qu'aurait été une évolution décente (au moins sept ou huit années d'écart avec mon meilleur ami qui, lui, a la tête sur les épaules). Je ne prends le train du monde que maintenant : bien sûr qu'il ne m'a pas attendu et que des choses sont perdues d'avance !

Mais dans le monde il y a aussi la vie, et pour ça par contre c'est agréable et apaisant de prendre son temps, d'en découvrir progressivement et tardivement les délices. (Encore faut-il m'en laisser la possibilité, pitié !)

Correspondance d'hier

3 septembre 2013

Correspondance d'hier

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