Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Immobile et agité

10 octobre 2013

Ça y'est, j'ai trouvé l'explication de tout !

17

Ça y'est, j'ai trouvé l'explication de tout ! Comme je n'ai pas assez confiance en moi, que je complexe sur tout, pour tout, que je n'ose pas "m'affirmer", le monde me trouve pitoyable, risible, lent et agaçant ! Et comme le monde me trouve pitoyable, risible, lent et agaçant, je n'ai pas assez confiance en moi, je complexe sur tout, pour tout, je n'ose pas "m'affirmer" ! Et comme je n'ai pas assez confiance en moi, que je complexe sur tout, pour tout, que je n'ose pas "m'affirmer", le monde me trouve pitoyable, risible, lent et agaçant ! Et comme le monde me trouve pitoyable, risible, lent et agaçant, je n'ai pas assez confiance en moi, je complexe sur tout, pour tout, je n'ose pas "m'affirmer" ! Et comme je n'ai pas assez confiance en moi, que je complexe sur tout, pour tout, que je n'ose pas "m'affirmer", le monde me trouve pitoyable, risible, lent et agaçant ! Et comme le monde me trouve pitoyable, risible, lent et agaçant, je n'ai pas assez confiance en moi, je complexe sur tout, pour tout, je n'ose pas "m'affirmer" ! Et comme je n'ai pas assez confiance en moi, que je complexe sur tout, pour tout, que je n'ose pas "m'affirmer", le monde me trouve pitoyable, risible, lent et agaçant ! Et comme le monde me trouve pitoyable, risible, lent et agaçant, je n'ai pas assez confiance en moi, je complexe sur tout, pour tout, je n'ose pas "m'affirmer" ! Et comme je n'ai pas assez confiance en moi, que je complexe sur tout, pour tout, que je n'ose pas "m'affirmer", le monde me trouve pitoyable, risible, lent et agaçant ! Et ainsi de suite.

Correspondance d'hier

Publicité
Publicité
9 octobre 2013

Correspondance d'hier

8 octobre 2013

Correspondance d'hier

4 octobre 2013

Je mets du temps pour tout, par exemple pour

Je mets du temps pour tout, par exemple pour savoir bien me pencher sur mon corps en prenant le temps de l'écouter pour voir ce qu'il a comme problème, mais le monde met aussi du temps de son côté à me mener vers les bons diagnostics ! On en revient toujours là : sans main tendue, que deviens-je ? On semble attendre que je sois prêt et moi aussi j'attends de l'être, mais je le suis plus tôt qu'on ne le pense. Pas besoin de ces regards narquois !

13

On aurait pu me dire plus tôt qu'on me méprisait et qu'on voulait me tuer ! On me le fait savoir quand je me suis déjà fait des idées, quand je pense qu'en gros tout ne va pas trop mal car je tiens debout. C'est peut-être ça qu'on ressent, qu'on sait pertinemment : que rien que le fait d'être debout est une victoire pour moi. Mais pas sûr qu'on le sache, vu que le monde semble des fois faire abstraction de mon corps encore plus que moi qui en fais déjà pas mal abstraction. Me former à mon corps, d'accord, mais former aussi le monde !

14

Correspondance d'hier

3 octobre 2013

Immobile et Agité, duo comique ? Mais avant tout

Immobile et Agité, duo comique ? Mais avant tout duo autobiographique : ma mère et moi pendant ma petite enfance, avant qu'elle meure.

L'une de ses cousines me racontait l'autre jour que quand ma mère n'a plus pu bouger, elle me voyait parfois sauter sur son lit de toutes mes forces pour la faire se lever, comme pour lui transmettre mon énergie. C'est là que mon agitation est née : pour remédier à l'immobilité de ma mère*. J'ai gardé ces mouvements frénétiques dans un cadre autistique, pour me décharger des tensions mentales ; ils sont accompagnés de musique ou pas (en musique c'est mieux, ça leur crée une justification nommée "le punk"), mais ils ne concernent que moi ("autistique"), les montrer aux autres serait inconvenant (ce serait "artistique" ; toujours eu du mal avec l'art inconvenant).

*Malgré cette agitation qui s'efforce de me tirer ailleurs (avec maladresse), j'ai quand même hérité de l'immobilité, celle-ci n'est pas totalement contrée. Mon corps l'adopte face au monde, comme on se drape derrière sa dignité pour se protéger (la dignité n'existe pas en soi). Bien entendu, dans mon enfance je n'avais pas besoin de ce masque**, j'assumais pleinement mon agitation, je lui laissais libre cours. On est toujours plus fort quand on est enfant. J'aimerais tant de nouveau sauter sur un matelas.

**Masque seulement ? Non, c'est bien moi. C'est moi qui suis raide. On devient son attitude autant que sa personnalité. Tout est nous. Je suis autant immobile qu'agité. Je suis autant raide que délié.

Il y a Immobile et il y a Agité. Il y a Raide et il y a Délié. "Raide et délié" ? Ça m'est venu comme ça. On dit "les pleins et les déliés", d'habitude. Quand je suis raide, ce serait donc une manière d'être plein ? Oui, c'est un peu ça. J'ai engrangé tous les coups possibles et hontes diverses dans mon cerveau trop sensible, alors je m'en fais une armure de raideur. Pour répondre aux agressions du monde, certains se créent une coquille phobique, moi au contraire je persiste à croire bêtement que le monde peut tolérer ma quasi-dyspraxie, mais forcément comme je suis pas rassuré je garde mes distances, je suis sur mes gardes, j'esquisse un mouvement de recul, je prends tout avec humour, rien n'est sérieux : je suis raide.

Correspondance d'hier

Publicité
Publicité
2 octobre 2013

Ce qui me pose problème c'est mon anxiété

Ce qui me pose problème c'est mon anxiété intérieure (agitation). La régler intelligemment c'est bien entendu le zen : méthode éprouvée et reconnue. ...Sauf que le monde ne connaît que mon immobilité extérieure ! Donc quand je lui dis que ma marge de progression réside dans le zen, il se marre car il me trouve déjà trop tranquille ! Dialogue de sourds. Les gens ne sont pas dans moi. 

(Ils feraient moins les fiers avec un cerveau assailli qui empêche de voir les choses.)

Tout est une question de priorité : le monde ne pense qu'à lui (ce que je peux comprendre), donc ce qui l'intéresse c'est ma réactivité. ...Sauf que pour que celle-ci puisse avoir lieu, faut que je sois bien dans mes pompes, donc zen. Allez faire comprendre l'utilité de cette première étape à des gens qui ne sont pas dans moi...

(Pourtant, eux aussi ont des cerveaux pas toujours faciles, non ? ...Hein ? Vous n'êtes pas tous normaux, les gens ? ...Si ?)

12

Correspondance d'hier

1 octobre 2013

Correspondance d'hier

30 septembre 2013

Métiers que je pourrais faire - Être celui qui

Métiers que je pourrais faire

- Être celui qui dit des trucs sur des trucs, qui pense des choses sur le monde et la vie, soit des blagues soit des débats politiques ou philosophiques, qui intervient pour le plaisir d'être avec les autres (car j'aime les autres, c'est une chose à savoir ; pas le monde mais les autres, nuance).

- Être celui qui devine qui a dessiné tel ou tel truc, car j'aime plonger dans les traits. Ça devrait être récompensé par une forte somme.

- Être celui qui interprète intégralement tel album de tel groupe, soit en imitant la voix du chanteur soit avec ma voix à moi que j'ai mis dix ans à trouver et qui est ma véritable identité : androgyne, douce (certains diront timorée), distanciée, sobre.

C'est à peu près tout.

Correspondance d'hier

27 septembre 2013

J'aimerais bien parler d'autre chose que de moi

J'aimerais bien parler d'autre chose que de moi mais le monde me rappelle sans cesse mes faiblesses et son impatience ! Il m'attend en râlant. Et en râlant il m'agresse donc je me réfugie dans le connu. Le monde se moque des nerds alors que c'est justement ses moqueries qui les crée ! On peut pas réagir autrement, faut forcément se tapir dans ce qui nous parle, dans ce qui est affable. Moi aussi je suis un nerd et je le suis même jusqu'au bout : même les archétypes culturels ne trouvent pas grâce à mon goût, je ne crois qu'en mon cerveau.

Correspondance d'hier

26 septembre 2013

Correspondance d'hier

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité
Immobile et agité
Archives
Publicité