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Immobile et agité
30 mai 2014

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28 mai 2014

Si je ne suis jamais vraiment arrivé à me mettre

Si je ne suis jamais vraiment arrivé à me mettre à l'écriture, c'est à la fois parce que mes périodes de 'présence sociale et professionnelle obligatoire' étaient vues comme des apnées intensément prenantes qui ne devaient laisser place à aucune distraction pendant le temps où je m'y consacrais (avec toujours dans l'idée que ce n'était que provisoire et que ma vraie vie était dans l'écriture), mais aussi parce que pendant mes périodes de 'chômage officiellement agréé' j'entrais dans une apnée d'une autre sorte, celle de l'exhortation à plonger tout entier dans la création, plongeon forcément trop profond qui fait exploser la pression. La position médiane est donc impossible et je balance d'un pied sur l'autre.

16 mai 2014

Qu'on puisse parfois dire (sur mon compte) "mais

Qu'on puisse parfois dire (sur mon compte) "mais ce qu'il est stupide" puis peu de temps après "mais il a quand même des fulgurances pas connes", je trouve ça intéressant. Bien sûr que je n'aimerais pas qu'on me trouve 100% pitoyable, je suis pas maso. Mais je n'aimerais pour rien au monde non plus qu'on me trouve "plutôt abouti dans ma réflexion". Je sais pas d'où ça vient. Ce n'est pas temps le plaisir de surprendre en bien, car je suis conscient que la première impression est essentielle. Et si ça se fait en sens inverse c'est pas forcément mieux, car tous les espoirs placés s'évanouissent. C'est quoi alors ? Pourquoi ça ?

Je vois que ça : c'est parce que c'est la vérité, c'est parce que je ne suis jamais moi (capable du meilleur comme capable du pire, par conséquent). Me reprocher que je ne mets rien en place pour me construire, c'est lettre morte car à partir du moment où il s'est écoulé quelques minutes je ne me reconnais plus dans ce que j'ai produit. Donc prendre du temps pour défendre mes élans ce serait le faire pour quelqu'un d'autre. Pourquoi pas hein, je ne suis pas égoïste, mais le problème c'est que cet autre ne me plaît pas. Croire à quelqu'un qu'on n'aime pas, c'est quand même bancal, vous le reconnaîtrez.

Dont acte.

15 mai 2014

Notes de stage : - S'il faut penser aux

Notes de stage :

- S'il faut penser aux "débouchés", autant rien faire. Les "débouchés" c'est pour ceux qui veulent tout et rien à la fois. Moi je veux soit tout soit rien, c'est là toute mon exagération. Si je dois mener une vie, autant que je sois celui qui invente un nouveau langage ou trouve de nouvelles articulations, de nouveaux éclairages. En faisant apparaître les choses telles qu'elles sont, même quand elles ne sont pas ce qu'elles sont (sur ma liste de choses à faire : créer le Parti Intelligent, le seul pour qui quelqu'un de sensé aurait envie de voter). Si je ne peux pas mener ce genre de vie, autant que ce soit un tout autre genre, autant que ce soit rien : juste de la survie. Ou bien cultiver la terre, bien entendu (le rêve de tous).

- C'est dingue ça, tout happe mon regard ! Même ce petit escalier au loin que je n'ai jamais pris et qui serpente entre deux immeubles sans intérêt ! Même ce tag pas très bien fait et rehaussé d'un commentaire ironique et lapidaire ! La seule chose qui ne me happe pas et même qui me dégoûte, c'est une petite parcelle de la vie, c'est juste le fait de devoir avoir un travail pendant toute la semaine ! Mais j'accepte tout le reste. Sur le papier, je ne suis donc pas quelqu'un de difficile, mais dans les faits, si. Cherchez l'absurdité.

14 mai 2014

Ce qui fait que pendant un travail je ne me

Ce qui fait que pendant un travail je ne me concentre pas sur ce qu'il faut faire :

- la seule chose qui m'importe est d'être avec des gens car je ne suis jamais avec eux en dehors de ces moments. j'essaie donc de les saisir ou en tout cas de les percevoir. j'aime entrer dans leur monde qui me change du mien. je tente de comprendre ce qui leur plaît, pourquoi ils vivent chaque jour et comment ils en sont arrivés là. je fais une thèse de socio même si on ne me l'a pas demandé, et le jour où on me le demandera je ne la ferai pas.

- j'essaie de me dire que j'arrive plus ou moins à tenir debout, que je ne pleure pas de douleur, que je suis juste trop mou à porter, que je chancelle à peine, juste à peine. que ma tête me lance, que mes yeux bourdonnent et que je n'ose pas aller faire caca mais que c'est pas grave, ça ira mieux après. mais en attendant ça monopolise mes pensées.

- je ne baisse pas les bras car je me dis qu'à défaut d'assurer (voilà encore un mot que je n'aime pas : "assurer", il faut forcément "assurer" quelque chose ; et l'on remarquera que cela a donné l'une des pires professions au monde), je partage et vis.

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10 mai 2014

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9 mai 2014

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